Identifier les troubles du sommeil

Le sommeil est indispensable à notre survie et à notre santé, mentale et physique. Mais de nombreux troubles peuvent venir en perturber la qualité, ou la durée, se répercutant ensuite sur la qualité de la vie quotidienne.
Comment distinguer le dysfonctionnement passager d’une réelle pathologie ? À quel moment faut-il s’inquiéter et consulter ? Les troubles du sommeil peuvent faire l’objet d’une prise en charge personnalisée par les cliniques emeis dans le cadre d’un suivi psychothérapeutique. L’hospitalisation peut alors avoir lieu à plein temps ou à temps partiel, de jour ou de nuit.

L'insomnie

On pourrait qualifier ce trouble de courant, tant il est répandu. Toutefois l’insomnie est une réelle gêne pour celui qui en souffre. Elle perturbe la profondeur du sommeil, donc sa qualité, et peut également en affecter la durée.
 
Trois facteurs peuvent être à l’origine de l’insomnie : 
Les facteurs psychophysiologiques sont l’âge, la tension artérielle ou l’existence de troubles émotionnels. Plus la personne appréhende de ne pas dormir, moins elle y parvient. Les nuits trop courtes entraînent ensuite fatigue, somnolence et irritabilité.
Les facteurs organiques sont des troubles qui entraînent une perturbation du sommeil, tels que l’asthme ou le ronflement, ou des pathologies dont les manifestations douloureuses empêchent le sommeil : l’arthrite, la maladie de Parkinson, les ulcères peptiques en sont des exemples.
Les troubles psychiatriques tels que la dépression, le trouble bipolaire ou encore l’anxiété.
 
L’insomnie devient pathologique lorsqu’elle est présente depuis plus d’un mois. Elle n’est pas difficile à diagnostiquer et ne requiert pas d’examen approfondi. Cependant, une insomnie qui perdure après 6 mois de traitement nécessite une étude plus approfondie du sommeil.

L’apnée du sommeil obstructive

L’apnée du sommeil fait suite à l’obstruction complète ou partielle des voies aériennes supérieures. Elle se traduit par des absences de respiration intermittentes qui provoquent de nombreux micro-réveils, ainsi qu’une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang.
 
L’apnée du sommeil augmente les risques d’accidents cardio-vasculaires et vasculaires cérébraux. Elle nécessite donc une prise en charge médicale. 

La narcolepsie

Aussi appelée maladie de Gélineau, la narcolepsie est responsable d’accès de sommeil irrépressibles en journée et de somnolences exagérées qui peuvent entraver la qualité de la vie professionnelle et personnelle.
De l’irritabilité jusqu’à accident de la route, les conséquences de ces symptômes peuvent être graves.
Le patient peut également être atteint de cataplexie, c’est-à-dire de perte brutale de tonus musculaire notamment lors d’émotions fortes comme la peur ou le rire.
 
Le diagnostic de la narcolepsie est établi à l’aide d’examens dans un centre du sommeil et la maladie nécessite un traitement médicamenteux.

Le syndrome des jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par des mouvements incontrôlés des jambes pendant la période de sommeil. Des sensations de picotements, de fourmillements ou de décharges électriques obligent la personne qui souffre de ce syndrome, à bouger les jambes de façon irrésistible.
Peu douloureuses mais extrêmement désagréables, ces sensations sont également appelées des impatiences. Elles sont responsables de difficultés d’endormissement, d’une mauvaise qualité de sommeil et de réveils multiples.
 
Le diagnostic de ce trouble est simple, mais souvent retardé par la recherche préalable de pathologies neurologiques ou vasculaires.

Les parasomnies

Les parasomnies regroupent les troubles du sommeil n’induisant pas de perturbation grave du sommeil ni de somnolence diurne, comme le bruxisme(grincement involontaire des dents), le somnambulisme ou les terreurs nocturnes.
 
Sans gravité, ces troubles nécessitent tout de même une consultation médicale. 

Le somnambulisme

Le somnambulisme se caractérise par des phases d’activité qui ont lieu alors que la personne est endormie. Elle peut accomplir des gestes de la vie quotidienne, comme se servir un verre d’eau ou allumer la télévision, et n’en garde aucun souvenir à son réveil.
 
Les causes du somnambulisme sont encore floues mais le stress, le manque de sommeil ou encore la prise de certains médicaments psychotropes pourraient être des facteurs.
 

Les terreurs nocturnes

Elles concernent les enfants et surviennent pendant le sommeil profond. L’enfant encore endormi, exprime toutes les caractéristiques d’un cauchemar et d’une peur extrême : suée, cris, accélération du rythme respiratoire et cardiaque.
 
Cet épisode s’arrête spontanément, l’enfant reprend le cours de sa nuit et n’en garde ensuite aucun souvenir à son réveil.
 
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